Je creuse la brume naissante
La sueur des espaces désignés par le jour
Mes doigts s’agitent dans la moiteur des embruns
À l’emporte-pièce, je découpe
des visages
éphémères devant l’aube
des bouches béantes
d’où s’échappe l’azur, le cœur battant,
Dans un grand soupir bleu