Un invité avait levé les yeux et pointé du menton les quatre taches blanches au-dessus de la fenêtre du salon, là où étaient vissés les supports de l’ancienne tringle à rideaux. « Oui, il me reste à faire des retouches. Quand j’aurai le temps.» Et puis, je n’ai pas eu le temps pendant des mois.
Jusqu’à cette semaine où je me suis attaquée au problème. Première étape (le 29 décembre) : enlever les vieilles douilles dans le panneau de plâtre et poncer la zone. Deuxième étape (le 29 décembre) : enduire d’une mince couche de plâtre et laisser sécher. Troisième étape (le 30 décembre) : poncer la zone plâtrée, appliquer une couche d’apprêt-scellant et laisser sécher. Quatrième étape (le 31 décembre) : appliquer une couche de peinture de même marque et même couleur que celle qu’il y a au mur… et voilà que ça commence :
La bonne nouvelle : j’ai le nom et le numéro de la couleur.
La mauvaise nouvelle : je n’ai plus le pot de peinture.
La bonne nouvelle : je crois me rappeler de la marque que j’avais utilisée à l’époque.
La mauvaise nouvelle : je ne suis pas sûre à 100%.
La bonne nouvelle : les quincailleries sont encore ouvertes.
La mauvaise nouvelle : je dois sortir par moins 25 degrés C.
La bonne nouvelle : je trouve ce qu’il me faut à la quincaillerie et je procède à l’application.
La mauvaise nouvelle : la peinture est plus pâle que l’ancienne.
La bonne nouvelle : la peinture fonce en séchant.
La mauvaise nouvelle : une fois la peinture bien séchée, LA différence DE TEINTE SAUTE AUX YEUX.
La bonne nouvelle : en rangeant mon pinceau, je découvre le gallon de peinture original.
La mauvaise nouvelle : J’AI PAYÉ 26$ POUR RIEN.
La bonne nouvelle : le restant de peinture sera suffisant pour faire la deuxième série de retouches.
Date de création: Le 31 décembre 2013